Si l'on en j uge par les scènes figurées, c'est une gracieuse petite personne, assise, portant sur la tête une plume d'autruche qui écrit son nom ; c'est aussi le poids juste qui servira, dans la balance du jugement des morts, à peser le cœur du défunt et à reconnaître s'il est maâty, c'est-à-dire conforme à Maât : les textes la disent fille de Rê et c'est elle que les rois offrent aux dieux, portée au creux de la main comme une petite poupée, sur la plupart des scènes occupant le fond des chapelles.
Maât est l'offrande par excellence, celle pratiquement qui tient lieu des autres parce qu'elle les inclut virtuellement en elle. Pour ces diverses raisons, on a l'habitude de considérer Maât comme l'incarnation de la Vérité et de la Justice. Cette opinion est loin d'être téméraire et se justifie par une foule de preuves : lors du jugement, c'est à la Vérité que l'on compare le cœur du défunt ; le vizir, chef suprême des tribunaux d'Egypte, est «prêtre de Maât» ; «parler selon Maât» s'oppose à «mentir»...
Mais si le terme de Maât convient à ses diverses formes de la vérité ou de son application en justice, il désigne aussi quelque chose d'autre, d'infiniment plus vaste, et il semble bien que les termes de vérité et justice ne correspondent qu'à deux de ses aspects. Lorsque le démiurge créa l'Univers, il donna forme à un monde fixé définitivement dans son aspect et ses rapports ; l'acte créateur devait bien sûr se répéter, la voracité des forces du chaos continuant de menacer l'existence même du monde créé, mais à l'intérieur de ce monde tout était parfait, conforme au plan définitif du dieu : nul perfectionnement ne restait à attendre d'étapes successives.
Or l'équilibre de tout cet univers, le rapport harmonieux de ses éléments, leur nécessaire cohésion, indispensables au maintien des formes créées, c'est ce que les Egyptiens appellent Maât : c'est l'interaction des forces qui assurent l'ordre universel, de ses éléments constitutifs essentiels (comme les mouvements célestes, les phénomènes réguliers, la suite des jours, le lever, chaque matin, d'un soleil nouveau) aux plus humbles de ses manifestations, celles de la société humaine, la concorde des vivants, la piété religieuse, le respect sur terre de l'ordre conçu par les dieux, d'où la justice dans ses rapports sociaux et la vérité dans la vie morale.
Maât, c'est donc à la fois l'ordre universel et l'éthique qui consiste à agir, en toute circonstance, en accord avec la conscience que l'on a de cet ordre universel.
Reproduction en résine patinée
Dimensions : H. 12 L. 6 P. 4 cm (Résine)
Socle : H. 2 L. 6 P. 4 cm
Origine : Egypte
Matière de l'original : Métal cuivreux
Epoque : Basse Epoque, domination perse (525-333 avant J.-C.)
Musée : Paris - Musée du Louvre
Thèmes : Mythologie, Egypte
Matières : Résine
Courant artistique : Antiquités égyptiennes
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